Auteurs / Wagman Juliette

Juliette Wagman a été collaboratrice artistique de divers metteurs en scène. Elle mène une aventure de compagnie avec Cécile Backès et travaille également pour le Théâtre 71 Scène nationale de Malakoff. Par la suite, elle effectue une formation en administration du spectacle vivant et rejoint le Studio-Théâtre de Vitry en janvier 2009 comme administratrice. Elle en a été sa directrice adjointe jusqu’en 2016. Elle est aujourd’hui directrice adjointe du Théâtre de Gennevilliers.
Dans Revue Incise 1, son texte On ne parle pas d’argent à table nous invite à la lecture de quelques budgets de spectacles : un budget est un discours, lui-même déterminé idéologiquement, dont il importe de déplier les enjeux.

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  • Revue Incise 1 : sommaire

    Revue Incise 1, tirée à 1000 exemplaires, est épuisée depuis 2017, sauf quelques exemplaires encore en librairies. Ce numéro fit mouche en effet à sa sortie, par sa liberté de ton, son aisance à entrer et sortir du théâtre et par l’élégance austère de sa maquette. On trouvera sur le site la plus grande partie de ses textes : une mythologie contemporaine sur un lieu branché du Xe arrondissement de Paris, une critique sur un blockbuster théâtral des années 2010, le premier chapitre de l’introduction du brecht and method de Fredric Jameson, un manifeste queer qui incise le monde du jeu vidéo, un essai malin sur l’argent et les budgets au théâtre…

  • On ne parle pas d’argent à table

    Ce qui relève de la production du spectacle fait l’objet d’une double opération. La première est celle de la naturalisation : considérer l’économie comme le règne des vérités ultimes, sur le mode d’un « il faut ce qu’il faut », au-delà duquel on est tenu de ne rien interroger. La seconde est celle de la minoration, voire de l’occultation. Depuis le milieu des années 2000 de nombreuses plaquettes de saison des théâtres ont adopté une nouvelle présentation : les « mentions de production » sont reléguées en toute fin et en tout petit, alors qu’elles figuraient jadis à la page de chaque projet. Pourquoi encombrer les spectateurs avec ces détails qui ne concernent que certains professionnels ? Les spectacles flottent désormais dans les airs, soufflés par quelque zéphyr…