Auteurs / Garraud Élise

Formée à l’administration de l’art, Élise Garraud a cofondé la compagnie de théâtre Arnica en 1998 et administré le lieu de création ramdam à Sainte-Foy-lès-Lyon de 2004 à 2010. Elle a accompagné le travail de Diane Scott jusqu’en 2011. Depuis 2008 elle est costumière pour le théâtre (Sébastien Derrey, Alain Béhar, François Tizon, Sandra Iché, atelier tailleur de la Comédie Française).
Elle a largement contribué aux trois premiers numéros de Revue Incise, par son apport de textes et auteurs et en tant que maquettiste.
Elle a aussi co-écrit avec Caroline Châtelet Couleurs locales, les nouvelles ambiguïtés (Revue Incise 1). Dans Revue Incise 2, avec le texte « Les choses, il faut les faire », elle réfléchit au travail, notamment dans le théâtre, sous l’angle d’une question aujourd’hui écrasée sous la précarité : sa division.

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  • Revue Incise 1 : sommaire

    Revue Incise 1, tirée à 1000 exemplaires, est épuisée depuis 2017, sauf quelques exemplaires encore en librairies. Ce numéro fit mouche en effet à sa sortie, par sa liberté de ton, son aisance à entrer et sortir du théâtre et par l’élégance austère de sa maquette. On trouvera sur le site la plus grande partie de ses textes : une mythologie contemporaine sur un lieu branché du Xe arrondissement de Paris, une critique sur un blockbuster théâtral des années 2010, le premier chapitre de l’introduction du brecht and method de Fredric Jameson, un manifeste queer qui incise le monde du jeu vidéo, un essai malin sur l’argent et les budgets au théâtre…

  • Couleurs locales, les nouvelles ambiguïtés

    Ce qui nous déplaît franchement est souvent plus aisé à comprendre que ce qui nous attire. Comme si le charme des objets qui nous sourient les revêtait d’une naturalité ou d’une évidence qui les rendaient finalement plus opaques à l’analyse. C’est à cet exercice pourtant qu’ont travaillé Caroline Châtelet et Élise Garraud, respectivement critique dramatique et administratrice-costumière, à l’égard de ce lieu commun dont nous sommes tous, à l’intérieur ou pas, les usagers réguliers : un café. (C’est un café parisien, comme nombre d’autres espaces que traverse la revue. Où Paris n’apparaîtra pas comme un centre ou comme une évidence qui s’impose, mais comme l’endroit où l’on vit et d’où l’on parle.)

  • Revue Incise 2 : sommaire

    Comme pour le sexe les deuxièmes fois sont toujours les plus compliquées. Revue Incise 2 inventait pour la première fois néanmoins ses désormais fameux index aléatoires. On trouvera entre autres deux textes inédits en français de Joseph Mitchell, un texte de François Morvan sur le mouvement identitaire breton qui a fait la fortune de ce numéro, un dossier sur le collectif de ramdam au moment où Maguy Marin décidait de passer à une autre période de son lieu, et toujours un diptyque critique autour du brecht and method de Fredric Jameson.

  • Revue Incise 2 : extraits

    Comme pour le sexe les deuxièmes fois sont toujours les plus compliquées. Revue Incise 2 inventait pour la première fois néanmoins ses désormais fameux index aléatoires. On trouvera entre autres deux textes inédits en français de Joseph Mitchell, un texte de François Morvan sur le mouvement identitaire breton qui a fait la fortune de ce numéro, un dossier sur le collectif de ramdam au moment où Maguy Marin décidait de passer à une autre période de son lieu, et toujours un diptyque critique autour du brecht and method de Fredric Jameson.